Recherche et science

Les graines Biodynamiques - La vie a besoin de diversité

Aussi étonnant que cela puisse paraître aux esprits cartésiens, la biodynamie, lors de ces 75 dernières années, a largement démontré son efficacité ainsi que la réalité incontestable des influences cosmiques et des effets souvent spectaculaires de doses infimes de ses préparations aussi bien sur la vie et la structure du sol que sur le développement et la santé des plantes.

Au-delà des preuves faites sur le terrain ou apportées par les chercheurs qui ont contribué au développement de cette forme d'agriculture et de jardinage, la grande valeur de l'approche biodynamique se confirme au travers de nombreuses études effectuées par des organismes privés et gouvernementaux de plusieurs pays européens.

Une étude allemande a notamment démontré que, malgré un poste de main-d'oeuvre plus important (+30% à +50% par rapport à la moyenne régionale, (en partie dû à des transformations effectuées à la ferme) et des rendements plus faibles (-5% à -25%), les fermes biodynamiques font apparaître un revenu net à l'hectare jusqu'à deux fois supérieur — tout en créant des nouveaux emplois. En effet, les rendements plus faibles sont largement compensés par des prix de vente plus élevés et des coûts globaux de production plus bas. Et comme les produits sont de meilleure qualité, les rendements en valeur nutritive sont de loin supérieurs (selon deux études du Ministère de l'Agriculture de Bade-Würtemberg, effectuées entre 1971 et 1974).

Une étude sur le bilan économique national de la reconversion en biodynamie de l'ensemble de l'agriculture hollandaise effectuée en 1989 pour la Triodosbank par le cabinet de conseil Berenschot, stipule que, hormis les aspects qualitatifs et les effets à long terme difficiles à chiffrer, le coût global de la production agricole serait réduit d'au moins 5%.

Depuis le début des années 60, des essais de grande envergure ont été mis en place pour comparer la méthode biodynamique avec les méthodes biologiques et Conventionnelles. Il faut citer l’essai de Järna de 1958 à 1990 ; l’Institut pour la Recherche Bio-dynamique de Darmstadt effectue depuis 1980 une comparaison de trois types de fertilisation (minérale, organique et biodynamique). Des essais sont également menés en Inde.

Une comparaison à long terme commencée en 1978 par l'Institut de recherche de l'agriculture biologique de Frick en Suisse (FIBL/IRAB) et poursuivie aujourd'hui en partenariat avec l'Institut Fédéral d'Agroécologie, montre également des différences significatives entre les agricultures conventionnelle, biologique et biodynamique. Malgré le labour classique, l'utilisation d'outils animés et la taille minuscule des parcelles, la biodynamie s'est notamment distinguée au niveau du sol par une moindre acidité (pH plus élevé), un taux de matières organiques plus élevé, une meilleure structure et stabilité (moindre tendance à l'érosion, la compaction et la battance), une plus forte activité microbienne et enzymatique, une Rhizosphère mieux développée ainsi qu'une plus grande diversité de la pédofaune. De plus, les parcelles biodynamiques n'ayant reçu que les préparations biodynamiques sans aucune fertilisation pondérable depuis 21 ans interpellent les experts et semblent contredire les théories agronomiques classiques.

Des méthodes d'analyse holistiques — dont notamment la cristallisation sensible et la chromatographie, qui cherchent à mettre en évidence les forces vivantes et l'harmonie constitutionnelle d'un aliment — ont permis une distinction claire et reproductible des produits biodynamiques (La recherche agronomique en Suisse, publication spéciale en 1995 de l'Office Fédéral de l'Agriculture; Dossier IRAB n°1, mai 2001; SCIENCE Vol 296, 31 May 2002: Soil fertility and Biodiversity in Organic Farming).

De nombreux scientifiques, comme Haushka, Kolisko, Thun, Kranish, etc., ont également démontré de manière indiscutable, non seulement l’influence des astres et des préparations biodynamiques, mais également l’influence des dilutions homéopathiques sur la croissance des plantes et la santé des animaux. Ces travaux se sont déroulés au court du XXe siècle et les résultats ont été compilé dans de nombreux ouvrages.

Dans la première partie du XXe siècle, Kolisko a démontré l’influence des mouvements planétaires sur le comportement des métaux. L’expérience en question consiste à mélanger deux sels métalliques qui n’ont pas été soumis à l’influence de forces électromagnétiques (les forces cosmiques n’ont alors plus d’action) et de faire migrer par capillarité ces sels le long d’un buvard vertical. Tous les jours à la même heure l’expérience est répétée (sous condition contrôlée) et lors de certaines configurations astronomiques (p.ex. conjonction), le comportement dynamique des sels métalliques est complètement bouleversé. Les métaux sont présents dans tout les organismes vivants, ce sont des biocatalyseurs qui se trouvent sous forme d’oligo-éléments, ce sont les vecteurs des biorythmes. C’est entre autre de cette manière que les activités du vivant sont étroitement liées aux mouvements astronomiques. Ces travaux, qui ont duré une trentaine d’années, ont été compilés dans différents ouvrages.

Le français C-L Kervran, biochimiste renommé du CNRS, a découvert au court de ses 40 années de recherches une multitude de phénomènes de transmutations à basse énergie. Par exemple les pâquerettes qui sont calcifuge et qui se nourrissent essentiellement de silice et dont les cendres contiennent environ 80% de calcaire ; ou certaine graines dont la teneur métallique est essentiellement constituée par du manganèse et lors de la germination le manganèse disparaît et le fer apparaît sans aucune migration de substance, etc. Ses recherches ont été compilées dans de nombreux articles et ouvrages de références. Sa collaboration avec différents physiciens a découlé sur leur découverte des neutrinos et le prix nobel de physique nucléaire en 1979.